Le Flambeau Les Aventuriers de Chupacabra

(8 X 26 Minutes)

De Jonathan Cohen

Avec Jonathan Cohen - Jérôme Commandeur et Leïla Behkti

France - 2022 - Comédie

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Le flambeau : Les Aventuriers de Chupacabra est donc la la suite et la seconde saison de La Flamme, on y retrouve en tout cas le personnage d'abruti lunaire suffisant de Marc ainsi qu'une poignée d'autres personnages qui rempilent pour de nouvelles aventures. Après la parodie du Bachelor, Jonathan Cohen et sa bande s'attaque cette fois-ci aux jeux d'aventure et plus particulièrement à Koh-Lanta.

Marc se retrouve donc sur une île déserte avec des dizaines d'autres concurrents dans un jeu de survie et d'aventures avec éliminations régulières.

On prend les mêmes et on recommence c'est en gros le sentiment qui prédomine en regardant Le Flambeau qui bien loin d'apporter un peu d'originalité se contente de reprendre des ressorts de comédie et des personnages déjà redondants jusqu'à la lassitude dans La Flamme. Je n'ai rien contre l'humour débile et crétin, j'en suis même globalement assez client, mais lorsque l'on me raconte pendant trois heures la même blague un peu foireuse j'ai tendance par finir par me lasser. Tout le problème du Flambeau et sans doute là, dans cette façon d'étirer et de répéter toujours les mêmes gags et les même gimmicks de comédie jusqu'à transformer le comique de répétition en comique de consternation. Peut-être plus agaçant encore la série se sent parfois obligé d'expliquer ses propres blagues ce qui constitue pour moi le summum du rébarbatif en matière d'humour. Par exemple lors d'une scène le personnage de Carole (Natacha Lindinger) nous explique que son ex (interprété par Ramzy) est tellement crédule et con qu'elle lui à fait croire que Claude Makélélé était un trio de footballers. Deux minutes plus tard on retrouve le personnage interprété par Ramzy Bédia en train de motiver ses troupes en leur disant "on y va comme Claude Makélélé le trio de footballers" avant de bien décomposer pour les distraits du dernier rang, "bah oui Claude Mac et Lélé ". Il n-y a rien qui m'agace plus que les gens qui expliquent leurs vannes juste après les avoir faites, surtout quand elles sont mauvaises.

Loin de se renouveler Le Flambeau recycle à tour de bras et nous retrouvons donc de nombreux personnages de La Flamme qui reviennent nous refaire le même numéro durant neuf épisode. Même si le casting est globalement toujours aussi sympathique revoir Adèle Exarchopoulos faire le gorille, Leïla Bekhti la psychopathe, Jonathan Cohen le grand con immature, Géraldine Nakache la lesbienne frustré ou Pierre Niney le psychanalyste cingldonne le sentiment qu'il n-y a rien de vraiment nouveau sous le soleil de Chupacabra. Les nouveaux personnages s'inscrivent exactement dans la même logique que lors de la première saison avec un gros trait de caractère bien caricatural qui leur servira de fil rouge comique durant toute la journée la durée de la série. On se retrouve donc avec un complotiste, un beauf alcoolique, une alter-mondialiste en sarouel et un influenceur obsédé par ses fringues, son apparence et ses followers.

Alors bien sûr dans la profusion de gags et de répliques débiles certaines font encore mouche et l'abattage des comédiens rompus à la comédie comme Kad Merad, Jérôme Commandeur, Jonathan Cohen, Jonathan Lambert ou Gerard Darmon fonctionne toujours un minimum, mais globalement Le Flambeau : Les aventuriers de Chupacabra donne cette sensation d'une trop longue blague pas très drôle que l'on te raconte dix fois comme si tu ne l'avais pas comprise dès le départ. Seul chose à sauver, l'aspect pastiche fonctionne assez bien, la série reprenant les codes visuelles et les gimmicks de mise en scène des émissions parodiées.

La Flamme n'était pas bien brillante mais Le Flambeau est peut être bien pire encore, même si c'est tellement con que ça arrache encore parfois un sourire poli, dans l'ensemble qu'est ce que c'est lourd !!!

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J'aime : Quelques bonnes vannes surnagent - Le casting reste des plus réjouissant

J'aime Moins : Un humour lourd et répétitif jusqu'à la lassitude

Ma Note : 05/10