• Primale

    Primale 

    (Primal) 

    de Josh Reed

    Avec Zoe Tuckwell-Smith - Krew Boylan et Will Travel

    Primale

    Australie - 2010 – Horreur / Survival 

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    Primale

    Il aura suffit d'une poignée de très bon films pour faire de l'Australie le nouvel Eldorado du cinéma de genre auprès des fans d'horreur. Des amateurs de sensations fortes qui devraient vite assez vite tempérer leur enthousiasme devant ce triste Primale de Josh Reed qui nous vient tout droit du pays des kangourous et qui est pourtant un film tout aussi prévisible que mauvais.

    Primale entraine six jeunes étudiants à la recherche d'une fresque rupestre caché dans les bois et invisible depuis plus de 120 ans. Pour les besoin du film et sa durée réduite les six protagonistes trouveront toutefois la peinture au bout de cinq petites minutes. Une fois sur place et après avoir été attaqués par un lapin mutant digne de celui de Sacré Graal, ils vont être confrontés à une sorte de parasite qui fait revenir les personnes infectés à l'état de bête sauvage.

    Primale 

    Primale s'articule donc sur une trame de survival pur jus et sans surprise en plongeant quelques archétypes sans la moindre saveurs (La blonde ingénue, le brun ténébreux, l'héroïne brune au lourd passé, le rigolo un peu lourd, le timide...) dans une situation extrême. Le plus gros soucis du film de Josh Reed c'est que l'on finit par se demander ce qu'il raconte exactement vu les errements d'un scénario qui utilisent de nombreux éléments de son histoire sans jamais les justifier. On a donc droit à des insectes mutants, matérialisés à l'image par des petits points noirs numériques et qui bouffent tout ce qu'ils trouvent mais qui n'apparaissent finalement à l'image que pour bouffer les pneus de la voiture et justifier ainsi l'isolement des personnages. On pourra aussi rester dubitatif devant le « monstre » de la caverne, une sorte de vers géant libidineux ressemblant à un blob numérique pas vraiment convaincant entre le tas de morve et le lombric.

    Primale 

    Primale est aussi plombé par des effets de style assez ridicule comme les attaques en accélérées, les bons de ninjas des infectés sautant sur tout ce qui bouge y compris les kangourous et le ridicule finit de certaines situations et comportements. La palme revenant au personnage qui trop amoureux n'arrive pas à comprendre que sa copine qui vient pourtant de dévorer son pote et qui arbore une magnifique dentition de piranha n'est plus tout à fait la même. Les scènes ou il tente de l'amadouer en lui offrant un chien en peluche ou qu'il fait une crise de jalousie en la voyant forniquer comme une bête dans les bois sont quand même d'une assez précieuse et rare connerie. On pourrait aussi citer le type infecté qui s'amuse à faire plusieurs fois « coucou bouh! » à la vitre arrière d'une voiture.

    Primale

    Même si Primale est de toute évidence un film qui joue la carte de l'humour et du second degré il n'en reste pas moins un film très périssable du fait de son manque d'originalité, des ses trous narratifs et surtout du ridicule de très nombreuses scènes.

     

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    J'aime : L'exotisme relatif du film

    J'aime Moins : Un récit sans surprises, incohérent et bourré de scènes assez ridicules

     

    Ma note: 03/10

    « Zombie AnonymousThe Violent Kind »

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